Présentation :
Il s’agit naturellement de la 6ème Symphonie de Ludwig van Beethoven dont on connaît l’épigraphe du manuscrit : « Symphonie Pas- torale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive ».
Traduisant l’amour ardent du compositeur pour la nature : « Je suis si heureux quand une fois je puis errer à travers les bois, les taillis, les arbres, les rochers! Pas un homme ne peut aimer la campagne autant que moi », hormis le chant des oiseaux et l’orage, la Symphonie pastorale exprime en effet le sentiment plus qu’elle n’imite les choses.
La Pastorale invoque l’antiquité hellénique, comme lieu de nostalgie et de perfection artistique, de la douleur d’un désir sans fin à la béatitude de la lumière originelle.
Cette pièce maîtresse propose un superbe pari aux 22 danseurs du Malandain Ballet Biarritz, dont on constate avec plaisir la rigueur classique autant qu’expressive.
Le message ici va loin, puisqu’il ose, enfin, affirmer une quête de beauté, et plus encore que la beauté, l’idée de la beauté, chère à Platon.
Distribution :
Musique Ludwig van Beethoven – (6ème symphonie « Pastorale », Cantate op. 112, extraits des Ruines d’Athènes)
Chorégraphie – Thierry Malandain
Décor et costumes – Jorge Gallardo
Lumières – François Menou
Réalisation costumes – Véronique Murat, assistée de Charlotte Margnoux
Conception décor – Loïc Durand
Réalisation décor et accessoires – Frédéric Vadé
Vous pouvez accéder aux revues de presse via le site internet de la compagnie: https://malandainballet.com/repertoire/la-pastorale