- Atelier Yourte • • •
Jeudi 16 mars 2023, Maud, Jeanne et Louise de la compagnie les mille Printemps sont venues à la rencontre d’une classe de seconde du Lycée Edouard Branly (Nogent-sur-Marne). Ce rendez-vous fut l’occasion d’échanger autour du spectacle Yourte, qu’ils avaient précédemment vu au Cdbm.
C’est en partant des prises de conscience du spectacle, que nos trois comédiennes ont décidé de faire émerger la parole et la réflexion des élèves à l’aide du théâtre-forum. Inventée par Augusto Boal, cette forme théâtrale favorise le débat avec le public.
Dans un premier temps, les comédiennes jouent de courtes scènes évoquant des situations quotidiennes pouvant être vécues comme conflictuelles.
Ces scènes sont ensuite rejouées, de telle sorte que les élèves puissent venir remplacer un personnage sur scène pour essayer de parvenir à une issue plus satisfaisante.
La compagnie a donc proposé deux scènes autour des thématiques de Yourte. Une première scène aborde la venue d’un nouveau membre dans un journal (contexte professionnel). La deuxième scène présente un diner en famille : la mère a préparé un hachis parmentier mais malheureusement l’une des deux filles ne mange plus de viande (contexte familial). Ces deux mises en situation mettent donc en avant les rapports de pouvoir entre un opprimé et un oppresseur.
Grâce à cet atelier, les élèves ont tout d’abord développé leur écoute active (clarification, investigation, reformulation). Par la suite, ils ont pu analyser les situation bloquées et proposer des solutions. Ils partent alors de cette rencontre avec des outils pour mieux s’entendre et mieux débattre comme la communication non-violente !
À découvrir Biques, leur prochain spectacle intergénérationnel sur l’âgisme.
- Atelier théâtre avec les lycéens • • •
Jeudi 13 mars 2023, les élèves de seconde professionnelle Métiers de la relation client du Lycée Evariste Galois (Noisy-le-Grand) ont rencontré Sofia Hisborn comédienne, metteuse en scène et autrice au théâtre, autour d’un atelier d’improvisation.
C’est en partant du texte “Un riche trois pauvres” de Louis Calaferte avec un meneur et des suiveurs, qu’il fut question de mettre en action la machine du théâtre. Entre jeu d’improvisation, présence sur la scène, travail de l’élocution et persuasion du récit, les élèves ont pu s’exercer aux fondamentaux du théâtre. Et tout ceci en apprenant le vocabulaire technique théâtral !
Un travail d’initiation autour du théâtre mené sur plusieurs temps avec le site Val de Beauté.
- Atelier On Chante ! • • •
Vendredi 10 mars 2023, a eu lieu l’atelier On Chante ! autour du chant lyrique et sous la direction de Dorothée Lorthiois, chanteuse lyrique de la compagnie en résidence, L’Arcal.
Cet atelier d’initiation fut l’occasion pour les participant·e·s de découvrir l’univers lyrique et de déconstruire les aprioris qui lui sont souvent attribués.
Dans un premier temps, l’atelier débute par un tour de table permettant de comprendre les attentes de chacun·e.
Après avoir trouvé une porte d’entrée adaptée à tous, commence l’échauffement avec des exercices sur la maîtrise du souffle, visant à utiliser au maximum la voix tout en apprenant à réduire ses efforts ! Cette gestion du souffle permet donc d’être à la fois à l’aise et efficace par le biais d’un ancrage du corps et de la posture. Cela permet également de se sentir puissant !
C’est donc par un exercice très simple, presque enfantin que l’on peut apprendre la gestion du souffle, à l’aide d’un verre d’eau et d’une paille. La consigne est la suivante : souffler dans le verre rempli d’¼ d’eau. Maîtriser est le maître-mot, il ne faut pas chercher à dépasser ou a sous estimer nos capacités. Effet « bulles de jacuzzi » garanti !
Après cet exercice ludique, les apprentis chanteur·euse ont pu introduire des notes tout en continuant la maîtrise du souffle ! Ces exercices individuels permettent de connaître, voir de découvrir nos capacités en la matière.
Enfin, le groupe est prêt à chanter en polyphonie ! Deux groupes distincts sont créés : les sopranos d’un côté et les ténors de l’autre !
À vous de vous exercer et pourquoi pas participer à nos prochains ateliers !
- Rencontres compagnies/professeurs : quand les idées fusent • • •
Lundi 16 mai 2022, le service Action culturelle du CDBM organisait une rencontre entre les compagnies programmées sur la saison 2022-2023 et les enseignants ou représentants d’associations. Les artistes ont pu présenter leurs dispositifs pédagogiques autour des spectacles : ateliers, rencontres, propositions participatives mêlant professionnels et amateurs, projets interdisciplinaires…
De l’art du bruitage à la notion de jeu dans la danse, en passant par l’écriture poétique, la construction d’un décor ou l’art du débat théâtral et citoyen : la richesse des propositions artistiques a rencontré l’inventivité et l’envie de partage des professeurs·s, dans des discussions généreuses et enthousiastes… gages d’une très belle saison !
- Événement Krump/Danse contemporaine • • •
En mai, le CDBM danse hors les murs ! Retrouvez-nous mardi 10 mai 2022 à l’occasion d’un événement Krump & Danse contemporaine organisé à Champigny-sur-Marne autour du travail de Fabrice Lambert, artiste en résidence.
Au programme :
• Mini-ateliers d’initiation au Krump et danse contemporaine :
16h30-17h puis à 17h-17h30. Ouvert à tous et toutes, sans inscription.- ateliers Krump avec Wolf & Cyborg
- ateliers Danse contemporaine avec Blandine Minot
• EPURRS 360, spectacle
18h30, durée 25min. Chorégraphie Fabrice Lambert, avec Wolf et Cyborg.Place Georges Marchais (à côté de la Maison pour tous Youri Gagarine), Champigny-sur-Marne.
Entrée libre.Projet mené avec le soutien de la Région Île-de-France.
- Atelier Jazz avec le groupe Ornicar • • •
Le 13 avril au CDBM, le petit Théâtre accueillait une répétition pas comme les autres. En effet, quatre jeunes perreuxiens étaient invités à partager un temps de travail avec les artistes du groupe Ornicar, qu’ils avaient rencontrés lors de la Biennale de jazz en mars dernier. Pour cet atelier, les participants avaient apporté leurs instruments de musique pour faire un « bœuf » avec Côme Huveline, Joachim Machado et Renan Richard, qui avaient préparé des morceaux en fonction de cet orchestre d’un jour.
Le premier temps de travail était basé sur une partition de jazz, « Class War ». Les jeunes musiciens en ont travaillé le thème (si, sol, do, la) tous ensemble, puis ont déchiffré la partition aidés par les professionnels.
Joachim Machado (guitare), Côme Huveline (batterie) et Renan Richard (sax baryton).
Puis est venu le temps de l’improvisation, élément clé de la musique jazz, auquel les jeunes musiciens n’étaient pas habitués. Le groupe leur a d’abord fait apprendre la gamme de mi mineur. Yannis (piano) Joachim (guitare) et Côme (batterie) ont alors joué la rythmique, et les autres musiciens ont pu jouer n’importe quelle note de la gamme en improvisation.
De cet exercice passionnant et intimidant, on retiendra ce conseil de Renan lorsque l’inspiration manque pour improviser : « Si vous ne savez pas quoi jouer, jouez la gamme ».
Cet atelier fut un véritable laboratoire d’expérimentations musicales, un moment privilégié d’éveil, d’écoute et de réflexion. Yannis (piano), Ariane (voix), Jules (violoncelle) et Corentin (saxophone) sont devenus le temps d’un instant les membres d’un groupe de musiciens professionnels, et souhaitent déjà renouveler l’expérience ! Un enthousiasme que partagent Renan, Côme et Joachim :
« Un grand bravo à vous pour cet atelier. Vous avez monté deux morceaux, vous avez appris vos parties d’oreille ou sur partition selon votre choix, vous avez surmonté vos appréhensions vis-à-vis de l’improvisation, vous vous êtes adaptés à nos consignes sur la forme des morceaux… le tout en deux heures seulement !
Vous pouvez être fier·e·s de vous, vraiment.
Nous, on a passé un super moment en votre compagnie, merci d’avoir joué le jeu !
On remet ça quand vous voulez !
Restez curieux et curieuse, continuez votre musique, et à très bientôt ! »Une aventure à suivre donc ! Nous vous en reparlerons…
- Rencontres compagnies/professeurs • • •
Retrouvez-nous le lundi 16 mai de 17h à 19h au Centre des Bords de Marne à l’occasion des rencontres compagnies/professeurs ! Un moment privilégie qui vous permettra de construire votre projet directement avec les artistes et l’équipe de l’action culturelle. Vous aurez la possibilité d’organiser des ateliers de pratique, des rencontres, des répétitions ouvertes et commentées, des conférences, des ateliers d’écriture et de prise de parole en public, des spectacles hors les murs …
Quelles qu’en soient la forme et la nature, ces actions ont pour objectif de rendre accessible la culture au plus grand nombre. Un moment de rencontre et de partage, pour un échange plus direct avec les établissements scolaires sur la matière artistique.
- Rencontre avec Jérémie Le Louët, metteur en scène et comédien de la troupe Les Dramaticules •••
Mardi 12 avril 2022, à l’occasion de la représentation d’Hamlet, des élèves en 1ère année de BTS Métiers de l’audiovisuel du Lycée Evariste Galois à Noisy le Grand ont pu rencontrer Jérémie Le Louët, metteur en scène et comédien de la pièce.
Jérémie Le Louët a d’abord présenté la Cie des Dramaticules (création en 2002, 11 spectacles au plateau, une vingtaine de spectacles hors les murs). Puis il a évoqué son parcours (sorti de l’école de théâtre en 2000 et directement sur les planches, première mise en scène avec Macbett de Ionesco en 2005). Enfin, il a abordé la pièce en présentant son intention, c’est-à-dire ses choix de mise en scène : la pièce jouée est celle des souffleurs, fidèle à l’esprit du théâtre élisabéthain, et la mise en scène prend en compte toutes les lectures d‘Hamlet, notamment celle de Freud et Victor Hugo. Le metteur en scène a insisté sur son envie de rompre la limite entre fiction et réalité (en jouant du procédé du « théâtre dans le théâtre » cher à l’époque baroque), ainsi que sur l’importante de la scénographie et de la lumière.
Ce temp a permis au metteur en scène de faire également connaissance avec le groupe, car les élèves ont pu lui poser toutes les questions qu’ils souhaitaient : comment a-t-il eu envie de faire du théâtre ? Comment monte-t-on une troupe ? A-t-il une spécialité dans la mise en scène ? Cette version d’Hamlet est-elle une interprétation littérale ? Comment finance-t-on une pièce ? Combien de temps faut-il pour adapter une pièce ? …Dans un second temps, les élèves ont pu passer à la pratique avec une mise en situation. Ils ont travaillé le sens de la rupture à travers deux exercices.
Le premier exercice a commencé avec deux élèves. Ils ont tout d’abord du se mettre au centre sans posture, de façon neutre (comme des joueurs de babyfoot). Puis l’un des élèves devait regarder le public tandis que l’autre avait interdiction de le faire. Celui qui avait le regard sur le public devait regarder un par un chaque élève et varier le rythme, puis passer le regard à l’autre. Les élèves ont ainsi pris conscience que celui qui avait le jeu entre les mains n’était pas forcément celui qui avait le texte. Ils ont fini par faire l’exercice à quatre, ce qui complexifiait les choses et exigeait beaucoup de rigueur et de précision. Ainsi la citation « acting is reacting » a pris tout son sens.
Pour le second exercice, Jérémie Le Louët a fait appel à deux nouveaux participants. Mais cette fois-ci, il a établi de nouvelles règles car ils avaient déjà bien intégré les anciennes. La première consigne était : quand le metteur en scène tape dans les mains, celui qui n’a pas le regard doit se déplacer. Puis la règle a été inversée : quand le metteur en scène frappe dans les mains, c’est celui qui a le regard qui se déplace. Enfin les deux contraintes ont été combinées, les élèves devant changer de règle à chaque signal ; et enfin, décider eux-mêmes du changement de contrainte, simplement en se passant le regard. Là encore, les élèves ont fait l’expérience de la difficulté de l’exercice, et de l’extrême concentration qu’exige le théâtre lorsque l’on veut que les acteurs jouent réellement ensemble.
Ainsi ils ont découvert que le comédien n’était pas que dans l’expression de lui-même, qu’il était également porteur de langages grâce à son jeu, et au langage de son jeu physique. - Ateliers « Corps et mouvement » pour les patients du CATTP • • •
Tous les vendredis après-midi, dans le cadre des activités présentées aux patient(e)s du CATTP, le CDBM propose un atelier de danse contemporaine dirigé par Shaula Cambazzu, danseuse de la compagnie Christian et François Ben Aïm.
Ces ateliers d’expression corporelle sont pensés en modules (un premier module de rencontre, puis un module autour des objets avec balles, bâtons, sacs à danser …). Lors de ces ateliers, Shaula instaure une structure régulière : un échauffement, puis des jeux dansés et enfin un moment où les participant(e)s se retrouvent plus au calme. Dans la phase d’échauffement, Shaula a introduit récemment un moment d’automassage permettant aux apprenti(e)s danseur(se)s de se reconnecter à leurs corps.
Deux personnes de l’équipe du CATTP, une infirmière et une kinésithérapeute, participent et accompagnent les 3/4 patient(e)s lors de ces ateliers. Un moment privilégié, de détente hors du temps.
Ce programme autour du corps, du geste artistique et du bien-être a été pensé en collaboration avec les soignants du CATTP de l’Hôpital des Murets et la compagnie Christian et François Ben Aïm, en résidence au CDBM de 2016 à 2019. La compagnie Fabrice Lambert, actuellement en résidence, y participe également en proposant des ouvertures sur les pièces présentées au CDBM. Les artistes des deux compagnies veillent à harmoniser leurs propositions et leur approche, afin de garantir aux patients un cadre stable et rassurant mais également de les accompagner dans une progression régulière. Un travail sensible et engagé récompensé par le succès de l’atelier depuis trois saisons !
- Atelier prise de parole en public avec les élèves du collège Jean Moulin • • •
Les élèves de 4e D du collège Jean Moulin ont suivi cette saison au CDBM un parcours intitulé « Une saison au théâtre », dont l’objet était de leur faire découvrir la musique, la danse et le théâtre au gré de spectacles, mais aussi de rencontres avec les artistes et les techniciens.
Cette expérience sert de support pour travailler avec leurs professeurs l’analyse et l’expression de leur ressenti face à une proposition artistique. Pour les aider concrètement dans cet apprentissage, ils se sont initiés à la prise de parole en public avec Véronique Sternberg, conférencière et conseillère dramaturgique.
Elle leur a tout d’abord donné des outils afin de les aider à être plus à l’aise lors d’une présentation. Les élèves ont ainsi découvert des techniques concrètes afin de mieux gérer le trac : travail de la respiration (faire 2 ou 3 respirations ventrales avant de rentrer dans la salle, détendre ses épaules, élargir son buste), prendre un temps avant de parler (2 ou 3 secondes permettant à l’énonciateur et aux récepteurs de se reconcentrer), être pleinement présent (sentir le sol permet de s’ancrer dans l’instant, de sentir l’espace et de faire remonter l’énergie).
Puis ce sont les éléments structurants du discours qui ont été abordés. Pour cela, 3 éléments sont fondamentaux : se rappeler que l’objectif principal est d’être compris par son public, avoir en mémoire un « chemin de mots » pour improviser tout en sachant où l’on va, et préparer ses « phrases d’attaque » afin de commencer clairement son discours.Dans un second temps, les élèves ont mis en application les outils qu’ils venaient de découvrir, tout en travaillant un point précis de l’épreuve orale de 3e : parler d’un sujet en exprimant une opinion personnelle.
Un cercle de parole a été installé pour créer un espace favorable à l’échange. Puis chacun a pu exprimer son ressenti par rapport à un spectacle, en essayant de traduire au mieux ses impressions. L’intervenante les a ensuite guidés pour développer leur discours, en mettant l’accent sur le plaisir de partager des idées avec leurs enseignants, au-delà d’une contrainte scolaire.
Une proposition dont ils se sont emparés avec sincérité et talent, comme en témoigne ce premier florilège de ressentis…
L’abstraction de la danse contemporaine m’a gêné.e.
Je n’entends rien quand il dansent…
Je trouve bizarre de danser dans musique.
Je pensais que les danseurs seraient tous en noir.
Il m’a manqué des paroles et de l’action.
Dans la danse, on réfléchit trop.
Quand on a dansé, c’était excitant et palpitant. - Atelier rap autour des Fourberies de Scapin • • •
Lundi 21 mars 2022, après avoir vu les Fourberies de Scapin au CDBM, des élèves de 2nde du Lycée Branly à Nogent-sur-Marne ont pu s’initier au rap avec Tigran Mekhitarian, metteur en scène de la pièce et comédien, et de Samuel Yagoubi, qui tenait le rôle d’Octave.
L’enjeu de l’atelier était d’écrire quelques mesures de rap à partir d’un personnage de la pièce.
Ce courant musical est en effet très présent dans la mise en scène de Tigran Mekhitarian, ce qui permet aux jeunes d’appréhender un texte classique de façon immédiate et spontanée. Mais il ne s’agit pas de plaquer des insertions contemporaines au hasard de la pièce : toute la difficulté de l’exercice consiste à décaler avec justesse l’univers de Molière, en restant fidèle non à la lettre, mais à l’esprit du texte.
C’est ce défi que les élèves ont eu à relever. Ils ont tout d’abord choisi un rôle parmi les personnages de la pièce : Scapin, Sylvestre, Octave, Léandre , Hyacinthe, Zerbinette, Argante, Géronte ou Nérine.
Puis ils ont dû écrire 2 phrases sur ce rôle, en lien avec le caractère du personnage. Les comédiens sont passés dans chaque groupe afin de guider les élèves individuellement dans cet exercice à la fois dirigé par des règles précises, et très personnel …Enfin, chaque élève a présenté devant le groupe sa proposition en lisant – ou, pour les plus audacieux en rappant – son texte : un beau moment de partage et d’écoute, dans la bienveillance et le plaisir de créer ensemble.
- Un air de jeunesse à la Biennale de Jazz • • •
Les jeunes étaient à l’honneur ce samedi 12 mars à la Biennale de Jazz, qui se déroulait sur quatre jours au Centre des bords de Marne. Invités par le CDBM et la Ville du Perreux à découvrir l’univers du jazz, mais aussi le métier de musicien et le fonctionnement d’un festival, huit jeunes ont ainsi pu rencontrer des artistes et découvrir de façon privilégiée les coulisses de l’événement.
Balances avec le groupe Ornicar © Ryan Ouamara
Nos VIP du jazz ont commencé la journée en assistant aux « balances » du groupe Ornicar, ce temps de répétition dédié aux réglages de toutes les sources de son. Puis les trois artistes, Côme Huveline, Joachim Machado et Renan Richard, issus de la jeune génération du jazz, leur ont consacré un long temps d’échange autour de leur style musical, de la formation d’Ornicar et du métier de musicien.Le groupe a ensuite assisté au concert de Trio Suzanne, finaliste de la sélection nationale Jazz Migration #.
À la sortie, ils ont découvert le fonctionnement de la régie sous la conduite du directeur technique du Cdbm, Paul-Emmanuel Pelissier, qui leur a fait découvrir une autre facette du spectacle vivant.
Enfin, les jeunes ont pu entrevoir les coulisses de l’organisation de la Biennale et plus globalement le fonctionnement du Cdbm avec Severine Zamparini, responsable de la communication et des relations publiques, qui s’est fait un plaisir de répondre à leurs questions.
Le soir, les jeunes sont revenus au Cdbm pour voir le concert d’Ornicar, et goûter pleinement cette musique jazz-rock dont ils étaient désormais familiers.
Rencontre avec Séverine Zamparini © Ryan Ouamara Afin de prolonger cette expérience, les jeunes auront le privilège de suivre un atelier avec les trois musiciens d’Ornicar. La grande majorité d’entre eux pratiquant un instrument, l’idée est de faire un boeuf, c’est à dire que chaque jeune ramène son instrument afin qu’ils puissent jouer tous ensemble de façon semi-improvisée.
De quoi faire naître ou renforcer les vocations musicales ! - « On danse ! » • • •
Vendredi 4 février, le Cdbm proposait une introduction au spectacle Facéties avec un atelier de danse contemporaine dans le cadre du programme « On se lance ! ». Mené par Mylène Lamugnière , danseuse de la Compagnie Christian et François Ben Aïm, ce temps de découverte a permis aux participantes d’entrer dans l’univers poétique et burlesque de la pièce.
Les huit participantes se sont initiées au comique du geste et à l’art des interactions cocasses, au gré d’un véritable travail sur l’espace et sur la connexion entre les danseuses. Elles ont, pour ce faire, utilisé des techniques précises : gestuelle marquée, changements de rythme et de direction, conscience des autres dans le regard, travail sur l’arrêt… Le tout porté par une énergie commune et une belle complicité, tout en humanité et en dérision.Conjuguant tout en finesse la précision technique et la spontanéité de l’expérience dansée, Mylène Lamugnière a su révéler en chacune de ses danseuses « le bizarre, le décalé, le tordu, le loufoque », pour le grand plaisir de toutes !
- Parcours Krump avec les élèves du Collège Henri Cahn • • •
Le mercredi 26 janvier 2022, à l’occasion de leur quatrième séance de Krump, les élèves du Parcours danse ont pu se lancer dans la création. Lors de ces 30 minutes de production, ils ont mis en application les pas et techniques qu’ils ont pu acquérir grâce à Wolf et Cyborg, danseurs de la Compagnie l’Expérience Harmaat.
« Le plus dur dans le fait de créer, c’est la coordination »
« 5, 6, 7 et 8 ! » Voilà les 4 groupes lancés dans l’écriture et la répétition de leur enchaînement… Un exercice qui mobilise les connaissances acquises, mais aussi la créativité et un réel esprit de groupe. Avant les restitutions de fin de cours, les élèves font un retour sur le travail effectué, puis chaque groupe présente son travail à la classe.
L’objectif fixé par l’enseignante d’EPS et les danseurs est qu’à la fin de ce parcours, chaque groupe soit en mesure de présenter une minute de chorégraphie.Classe d’EPS de Madame Georgelin, collège Henry Cahn, Bry-sur-Marne, au Gymnase Clémenceau - Côté coulisses : visite plateau pour les élèves du collège Jean Moulin • • •
Le 5 janvier 2022, à l’occasion du montage du décor de La Tempête, les élèves de 4eD ont pu découvrir les coulisses du théâtre en présence de Paul Emmanuel Pelissier, directeur technique du Cdbm, Ugo Coppin régisseur général de la Cie Sandrine Anglade et Rémi Remongin régisseur plateau de la Cie Sandrine Anglade .
Paul-Emmanuel Pelissier a tout d’abord accueilli les collégiens et présenté la thématique de la rencontre : la découverte d’un montage de décor et plus largement, des métiers de la technique dans le spectacle vivant.
Les élèves ont tout d’abord pris connaissance d’un document clé dans la préparation technique d’un spectacle : le plan de feux, qui indique la position, l’orientation et le réglage des projecteurs.
Ils se sont ensuite glissés au Grand Théâtre pour observer les équipes travaillant au montage du décor et au réglages lumières du spectacle joué le lendemain : La Tempête de Shakespeare, dans une mise en scène de Sandrine Anglade. Ugo Coppin, directeur technique de la compagnie, et Rémi Remongin, régisseur plateau, ont à leur tour décrit les différentes étapes de ce travail minutieux et essentiel à la réussite d’un spectacle.
Par la suite, les élèves ont découvert le Petit Théâtre pour observer un autre système d’accroche de projecteurs, et fait une comparaison avec l’équipement technique du Grand Théâtre.
Enfin, un échange libre avec Paul-Emmanuel Pelissier a permis aux élèves de poser toutes les questions qu’ils souhaitaient sur les aspects techniques du montage, mais aussi sur la réalité des métiers du spectacle vivant, les formations à suivre, les débouchés existant, etc. L’occasion d’employer les termes cour, jardin, avant-scène, lointain, passerelle, pendrillon ; et peut-être, de se découvrir une vocation…Lumières Caty Olive - Danser avec des professionnels : une expérience inoubliable • • •
Sandrine Lescourant définit son spectacle Acoustique comme une « ode au rassemblement ». Portée par six danseurs professionnels, la pièce intègre également des groupes d’amateurs, formés sur les lieux de chaque représentation pour participer au spectacle.
Acoustique a été accueillie au Centre des bords de Marne le 9 décembre 2021. Dix danseuses, issues des cours et conservatoires des environs, ont eu la chance de se joindre aux professionnels le temps d’une représentation inoubliable sur le plateau du Grand Théâtre.
Les danseuses amatrices, âgées de 16 à 50 ans, ont ainsi participé à deux scènes de la pièce. L’approche chorégraphique par des états ou des émotions était au coeur du projet. Dans un premier temps, les danseuses proposaient une gestuelle et des états de corps, puis Sandrine Lescourant (Mufasa de son nom de scène) mettait ces propositions en forme pour pouvoir les intégrer à la chorégraphie. C’est après trois soirs de travail et une ultime répétition que les participantes sont montées en scène.
Instant de concentration collectif quelques minutes avant le spectacle Dans un article publié dans le journal La Terrasse, Belinda Mathieu affirme que « Sandrine Lescourant signe une pièce sur le pouvoir fédérateur de la danse, où s’illustrent six danseurs hors-pair. » Il est vrai que ce pouvoir se ressentait bien sur le plateau, mais pas uniquement entre les six danseurs. Les répétitions ont permis aux participantes de créer une relation de confiance, de bienveillance ainsi qu’une complicité les unes avec les autres mais aussi avec les professionnels. Les sourires étaient sur toutes les lèvres et le plaisir de danser, à l’ordre du jour !
« Une magnifique expérience dont je ne me sentais pas capable… Je n’avais jamais fait de danse contemporaine avant. J’ai eu un très beau contact avec les danseurs pro. Une connivence, une communication vraie et un partage de soi. J’avais oublié la vie quotidienne ! Nous étions dans un autre monde qui nous a permis de prendre du recul, de nous questionner sur notre rythme de vie et nos habitudes. J’ai beaucoup aimé la musique qui nous enveloppait et qui était en adéquation avec la chorégraphie ! Je garderai le souvenir de ces moments au fond de moi. Bravo à l’équipe des danseurs et à Mufasa, nous nous sommes senties bien et avons été très bien accueillies ! Et merci au CDBM d’avoir organisé cette rencontre. »
Sophie« Une expérience riche de rencontres, de challenge et de plaisir. Merci aux danseurs de nous avoir permis de vivre cette parenthèse hors du temps, de nous avoir si chaleureusement accueillies et autorisées à entrer dans leur univers, leur histoire et d’y apporter un peu de nous. »
Soisic - Rencontre musicale avec Jean-Marie Machado • • •
Le 2 décembre 2021, à l’occasion de son spectacle Danzas Sinfonia, Jean-Marie Machado a proposé à une classe de 4e du collège Jean Moulin d’assister à une répétition ouverte en présence de l’orchestre.
Le compositeur a proposé aux élèves de découvrir son univers musical très imagé et poétique, ainsi que son orchestre composé d’artistes de tous les horizons, issus du jazz, des musiques improvisées ou encore des musiques du monde. Jean-Marie Machado est lui-même issu de tous ces genres et sans cesse à la recherche de nouvelles combinaisons.
« La musique de Danzas Sinfonia se développe comme une suite d’humeurs poétiques inventées en un seul geste musical. En se mêlant les unes aux autres, elles créent un parcours de danses liées à des évocations tirées de l’imaginaire marin.
Chaque mouvement de la mer est associé à une danse : Le tango et la houle Tanghoule, l’Aber également nommée Ria et le largo, Ria Largo ou encore le Slow flot.
Comme Une barque sur l’océan de Maurice Ravel, cette dérive symphonique actuelle d’un seul souffle me permet l’errance utile à l’exploration et l’imaginaire.
Le souvenir des sensations de l’enfance que Chantal Thomas nomme l’écume des rires, et le désir de se perdre dans l’immensité bleue à l’infini ont guidé les compositions de Danzas Sinfonia. »Jean-Marie Machado
Lors de cette ultime répétition avant le concert du lendemain, les élèves ont pu entendre des morceaux du spectacle entrecoupés de moments de discussions avec le compositeur au sujet, entre autre, de son esthétique musicale. Les interprètes et les différents types d’instruments leur ont également été présentés.
Découvrant une esthétique nouvelle pour la plupart d’entre eux, les élèves se sont montrés ouverts et sensibles à la richesse de l’univers musical de Jean-Marie Machado, et impressionnés par la virtuosité des musiciens. Un très beau moment d’échange apprécié également par les artistes !
- Conversation autour du Bel Indifférent • • •
À l’occasion de la représentation du Bel indifférent, la Médiathèque et le CDBM ont proposé au public une rencontre autour de la première adaptation musicale de la pièce de Jean Cocteau, une « tragédie de l’absence » écrite pour Edith Piaf en 1940.
Aurore Bucher, interprète et co-conceptrice du projet, a présenté son travail en compagnie d’Anthony Leroy, violoncelliste et de Victor Duclos, chorégraphe du spectacle. Tous trois ont partagé avec le public leur approche et leur ressenti sur cette adaptation audacieuse de la pièce, portée par une musique originale de Jean-Marie Machado.
Une occasion rare d’échanger en toute simplicité avec les artistes sur un spectacle, mais aussi sur leur métier et la passion qui les anime.
Une première conférence qui inaugure une série de « Conversations », proposées en partenariat par le CDBM et la Médiathèque du Perreux.
- Masterclass • • •
Les danseurs Wolf* et Cyborg** de la Compagnie l’Expérience Harmaat ont donné un atelier d’initiation au Krump le lundi 8 novembre 2021 au Conservatoire Municipal Maurice Ravel. Les élèves ont découvert avec enthousiasme une nouvelle esthétique dans leur parcours. Wolf et Cyborg sont les deux interprètes de Epurrs, création de Fabrice Lambert du 16 au 19 novembre * Wilfried Ble ** Alexandre Moreau
* Wilfried Ble ** Alexandre Moreau
Conservatoire Municipal Maurice Ravel, Le Perreux-sur-Marne - Acoustique • • •
« Sandrine Lescourant signe une pièce sur le pouvoir fédérateur de la danse, où s’illustrent six interprètes hors-pair. »
Belinda Mathieu, La TerrassePrésentation :
Danser l’indicible, besoin de l’autre. Danser pour mieux rassembler. Danser comme pour mieux parler.
Acoustique est donc une ode au rassemblement. Par leurs gestuelles organiques et hybrides, six danseurs en constante interaction déploient la force de l’énergie collective pour mieux parler d’espoir, et pour révéler cet « universel » qui sommeille en chacun de nous. La pièce est ponctuée par les interventions d’un groupe d’amateurs qui se recrée dans chaque lieu de représentation. Pour la bande originale créée par Abraham Diallo, nous avons pris le parti d’une musique hypnotique. Nous avons d’abord travaillé à partir des enregistrements de voix d’enfants philippins pour ensuite créer des nuances de musique électronique, qui partent d’un esprit minimaliste vers une pulsation, un groove, un esprit tribal et cela grâce aux percussions.
– Sandrine Lescourant –Présentation du projet par Sandrine Lescourant, metteuse en scène du spectacle:
Appel à participation pour le spectacle Acoustique:
Distribution :
Chorégraphie – Sandrine Lescourant
Danseurs interprètes
Jon Debande
Jade Fehlmann
Lory Laurac
Lauren Lecrique
Sandrine Lescourant
Yonas Perou
Avec la participation d’un groupe d’amateurs de 20 personnes
Musique – Abraham Diallo
Assistante chorégraphe – Sandra Mercky
Lumières – Esteban Loirat
Costumière – Laure MaheoProjet participatif organisé avec le Centre des bords de Marne durant la semaine avant la représentation.
- Été culturel • • •
- Ploutos au collège
Philippe Lanton, metteur en scène du spectacle Ploutos, l’Argent Dieu, joué les 27 et 28 février au Cdbm, s’est rendu le 24 février au collège Honoré de Balzac de Neuilly-sur-Marne pour y animer un atelier théâtre. Les collégiens, en classe de 5ème, ont participé avec enthousiasme aux exercices ludiques imaginés par le metteur en scène. Il s’agissait surtout de les faire travailler leur rapport au corps et aux mots, en les encourageant à faire preuve d’imagination et de concentration.
« Ce dont vous aurez besoin, pour réussir vos études et tout ce que vous entreprendrez dans le futur, c’est de ne jamais oublier qui vous êtes. Faire du théâtre permet d’apprendre à mieux se connaitre et à s’affirmer, ce qui vous sera toujours utile », leur a expliqué Philippe Lanton.
Le metteur en scène en a profité pour leur dire quelques mots de la pièce d’Aristophane, qu’ils sont allés voir quelques jours plus tard. Véronique Sternberg, spécialiste de la comédie, leur a également donné quelques repères dramaturgiques qui n’ont pas manqué d’enrichir leur compréhension du spectacle.
- Prochain rendez-vous des conférences Paroles en scène
Jeudi 27 février – 19h au Petit Théâtre, autour de Ploutos – 5€
Et si l’argent était proportionnel au mérite ?
Si Ploutos, le dieu des richesses rendu aveugle par Zeus, recouvrait la vue pour dissiper ses largesses avec clairvoyance ? Le monde serait-il meilleur et les hommes heureux ?
Telles sont les questions que posent Ploutos, la dernière comédie d’Aristophane. Véronique Sternberg présentera cette pièce étrange et passionnante, dont on ne sait trop si elle relève de la fantaisie carnavalesque, de la satire politique ou du conte philosophique.
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- L’Islande au bout du fil
Mardi 4 février 2020, le Cdbm proposait en prélude à la représentation de La Lettre à Helga un atelier de tricot islandais dans le cadre du programme « On se lance! ». Confortablement installés dans le hall devant le Grand Théâtre, les 11 participants ont bénéficié d’une introduction aux techniques traditionnelles de tricot islandais et relevé un défi de taille : tricoter en deux heures une petite pièce en laine islandaise avec un motif de mouton à l’aide d’aiguilles circulaires ! Christine Chochoy, créatrice du site Triscote.fr, a su partager son savoir et transmettre son enthousiasme aux participants, débutants comme tricoteurs chevronnés. Tous ont pu repartir avec une ébauche plus ou moins avancée de mouton laineux…
Le saviez-vous ?
Les moutons islandais produisent deux types de laine. L’une, proche de la peau, est très douce, tandis que l’autre, plus épaisse, protège efficacement du froid et de l’humidité. Les pulls en laine islandaise tiennent donc très chaud. Cela explique que le tricot demeure une activité très pratiquée dans ce pays au climat rude où la laine est vendue à bas prix.
Après l’atelier, les participants ont pu assister au spectacle La Lettre à Helga, adaptation scénique du roman de Bergsveinn Birgisson. Là encore, l’Islande était au cœur du propos, puisqu’il s’agissait d’une histoire d’amour ancrée dans cette île de feu et de glace.
Pour vous y mettre…
- Week-end festif autour des frères Ben Aïm
Les 7 et 8 décembre dernier, carte blanche était donnée aux chorégraphes Christian et François Ben Aïm pour célébrer leur trois ans de résidence au Cdbm. Trois saisons au cours desquelles la compagnie CFB451 a présenté 7 spectacles et dispensé des centaines d’heures d’ateliers de danse contemporaine, auprès des publics scolaires, mais aussi des danseurs amateurs et des spectateurs du Cdbm. Un riche compagnonnage artistique et de belles rencontres, fêtés avec le public tout au long de ces deux jours.
Le samedi, deux ateliers de danse contemporaine étaient proposés par Corinne Chachay, danseuse de la compagnie, l’un pour débutants, l’autre pour danseurs confirmés. Puis les spectateurs ont pu découvrir une étape de travail d’une création en cours, Vibrations, qui réunit au plateau Christian et François Ben Aïm, Thibault Eiferman pour la danse, Jean-Marie Machado au piano et Christophe Marguet à la batterie. Ils ont également eu le privilège de découvrir avec le Directeur technique du Cdbm le montage en cours du spectacle Mirage – Les âmes boréales, présenté le lendemain. L’après-midi s’est conclue de manière informelle et chaleureuse autour d’un verre partagé avec les artistes.
Les spectateurs ont également pu profiter d’une exposition rendant compte du répertoire et du travail de la compagnie. Dans le hall central étaient exposées de très belles photographies prises lors de représentations ; un espace dédié permettait de visionner les réalisations des élèves à l’issue de « parcours danse » menés tout au long de l’année ; enfin, sur la mezzanine cinéma, l’exposition se poursuivait avec des photographies prises lors de répétitions, des citations de critiques, des planches de recherches scénographiques et les notes d’intention de certains spectacles. Les visiteurs avaient également la possibilité de visionner une vidéo d’Arise, une pièce dansée à la Sainte-Chapelle dans le cadre du programme « Monuments en mouvement », et filmée par France Télévision.
« La danse procède de cette idée du passage. Faire un pas, c’est faire un écart par rapport à soi et prendre le risque de la nouveauté. » Christian et François Ben Aïm
« La singularité des deux frères Christian et François Ben Aïm tient à au moins trois choses : leur lien familial, leur fusion au travail et leurs danse ultraphysique et théâtrale, très décalée par les temps qui courent. Cette paire de danseurs-chorégraphes use des corps comme d’instruments qu’on chauffe à blanc pour brûler le plateau. »
Rosita BoisseauDimanche 8 décembre, la compagnie présentait donc son dernier spectacle, Mirages – Les âmes boréales. Petits et grands furent transportés jusqu’au Pôle Nord, le temps d’une représentation enchantée. Un bel événement qui clôture trois années de collaboration étroite entre Christian et François Ben Aïm et le Centre des Bords de Marne.
- Sortie de résidence de la compagnie Ben Aïm : les amateurs entrent dans la danse
Samedi dernier, dans le cadre de la sortie de résidence de la compagnie Christian et François Ben Aïm, le CDBM proposait deux ateliers de danse contemporaine dirigés par Corinne Chachay, danseuse de la compagnie.
Et les enthousiastes furent au rendez-vous! Danseurs débutants ou confirmés, tous ont pris plaisir à se familiariser avec une danse qui mobilise les émotions et les sensations autant que la technique.
Ce fut l’occasion de passer un beau moment. Cette première expérience aura donné à certains participants l’envie de continuer leur exploration de la danse contemporaine en prenant des cours.
Pour finir, les danseurs furent conviés à assister à deux spectacles des frères Ben Aïm : Vibrations, une pièce encore en cours d’élaboration et You’re a Bird, Now!, une forme courte. Il ne fait aucun doute que leur participation aux ateliers leur aura permis d’apprécier au mieux ces deux représentations.
Auriane Jaillet
- Les frères Ben Aïm tirent leur révérence en beauté!
Après 3 ans de résidence au Centre des Bords de Marne, Christian et François Ben Aïm vont repartir vers d’autres aventures. Et comme ce n’est qu’un au revoir, nous organisons un week-end exceptionnel, autour de leur travail, leurs spectacles, et les grands moments qui ont émaillé ces 3 saisons. Au programme :
Samedi 7 décembre 2019
Atelier danse contemporaine 14h30-16h – studio G
« On se lance ! »Atelier d’initiation à la danse contemporaine mené par Corinne Chachay, danseuse de la compagnie Ben Aïm
Répétition publique 18h – Petit Théâtre
Présentation de la première étape de travail de Vibrations, une création en cours qui réunit Christian et François Ben Aïm pour la danse, Jean-Marie Machado et Christophe Marguet pour la musique. Présentation suivie d’un échange avec le public.Visite de montage 19h – Grand Théâtre
Visite du montage en cours du spectacle Mirages, joué le lendemain au Grand théâtre. Le Directeur technique du Cdbm expliquera aux participants comment se prépare l’accueil d’un spectacle : étude du plan de feux et des contraintes techniques, montage du décor, réglage des lumières…Spectacle 20h15 – Petit Théâtre
Bird, Un surprenant voyage poétique où se mêlent danse, musique et vidéo. une occasion de redécouvrir cette « petite forme » de 30 minutes accueillie chez certains abonnés en ouverture de résidence ! Avec Christian Ben Aïm et Malik Soarès.
21h – Echange avec les artistes autour d’un verreRéservations & tarifs Tarif unique 10 euros pour la journée
Attention : nombre de places limité sur l’atelier et la visite de décor Réservation indispensable auprès de la billetterie au
01 43 24 54 28Billetterie en ligne
Vous êtes élève des lycées Paul Doumer du Perreux, Evariste Galois de Noisy-le-Grand ou Martin Luther King de Bussy Saint Georges, grâce au dispositif CREAC, c’est gratuit! Pour réserver, c’est par ici!Dimanche 8 décembre 2019
Atelier danse parents-enfants 11h-13h – Petit Théâtre Atelier danse réunissant parents et enfants autour de l’univers de Mirages, les âmes boréales, sous la direction de Corinne Chachay, danseuse de la compagnie Ben Aïm.
Ouvert aux enfants de 6 à 9 ans. 1 parent accompagnateur par enfantSpectacle : Mirages, les âmes boréales 15h – Grand Théâtre
Mêlant danse contemporaine et création visuelle, ce spectacle très poétique plonge les spectateurs dans l’univers du Grand Nord, habité par deux personnages évoquant tour à tour des esquimaux, des ours, des phoques… Accessible aux enfants à partir de 5-6 ans, il séduira également les adultes par la grande qualité esthétique de la danse et de la chorégraphie.Réservations & tarifs Atelier : 5 € par enfant ; gratuit pour les parents
Spectacle : moins de 25 ans 10 € ; adultes 18,50 €
Attention : nombre de places limité sur l’atelier Réservation indispensable auprès de la billetterie au 01 43 24 54 28Billetterie en ligne Vous êtes élève des lycées Paul Doumer du Perreux, Evariste Galois de Noisy-le-Grand ou Martin Luther King de Bussy Saint Georges, grâce au dispositif CREAC, c’est gratuit! Pour réserver, c’est par ici! - La ménagerie de verre présentée par l’une des comédienne du spectacle
Lundi 4 novembre, 1a comédienne Claire Vidoni est venue au lycée Paul Doumer pour faire découvrir au élèves La Ménagerie de verre, spectacle présenté au Cdbm quelques jours plus tard.
La séance a commencé par la diffusion du teaser de la pièce, qui a permis aux élèves de découvrir l’intrigue, et de repérer quelques éléments de la mise en scène proposée par Eric Cénat : scénographie, type de jeu, costumes… Puis la discussion a porté en grande partie sur le ressenti des élèves par rapport à la pièce : ce qui pourrait leur plaire dans l’émotion donnée par le spectacle, ce qui pourrait les concerner dans les sujets évoqués, notamment la complexité des liens familiaux.
Les élèves se sont également intéressés au métier de comédien et au monde du spectacle. Ils ont notamment demandé à Claire Vidoni combien de temps il fallait pour savoir sont texte par cœur, pour gérer le trac, et quelles étaient les différences entre le théâtre et le cinéma du point de vue du comédien.
Un premier contact avec l’univers de Tennesse Williams qui a permis aux élèves de savourer pleinement la représentation le lendemain.
Fabrice P
Assistent d’action culturelle
- Du théâtre et des licornes
Le comédien Charles Leplomb, qui joue le rôle de Tom dans La Ménagerie de verre (au CDBM les 7 et 8 novembre), est venu présenter la pièce à deux groupes d’élèves de 1ère du lycée Evariste Galois à Noisy-le-Grand.
Après le visionnage du teaser de la pièce, le débat a porté sur :
- le contexte de l’époque et la vie de Tennessee Williams, car il s’en est beaucoup inspiré pour écrire sa pièce ;
- la transposition de la pièce dans un monde plus moderne (par les costumes et les objets) ;
- les profils psychologiques et les interactions dans la famille – il y a Amanda la mère qui surprotège sa fille, Laura (la petite sœur de Tom) qui est schizophrène, a peur du monde extérieur à cause de son handicap, et enfin Tom, qui rêve de partir comme son père car sa famille l’étouffe ;
- la scénographie – ainsi, les petites licornes placées en cercle sur le plateau ont plusieurs sens : pour Tom elles figurent une prison dont il voudrait s’échapper, a contrario de Laura qui les voit comme un moyen de se protéger.
Charles Leplomb a su faire entrer les élèves dans une première réflexion sur l’oeuvre de Tenesse Williams et sur les codes du théâtre ; rendez-vous est pris après la représentation pour poursuivre les échanges !
Fabrice Perrée
Assistant Action Culturelle au CDBM